Coupe du Monde : la 2e journée des Parisiens
La Coupe du Monde continue au Qatar et les premières nations qualifiées pour les huitièmes de finale se démarques. Lionel Messi libérateur, Achraf Hakimi historique, Neymar Jr blessé, les Parisiens au cœur de la deuxième journée de phase de groupes.
La France première qualifiée
En cette deuxième journée des phases de groupes, les Bleus se qualifient pour les 8es de finale avec une victoire 2-1 face au Danemark.
Après une première période globalement maîtrisée par les Français, mais sans pour autant faire trembler les filets, les deux équipes repartent au vestiaire sur un score vierge. Alors que les 15 premières minutes de la deuxième mi-temps sont un peu poussives, Kylian Mbappé ouvre le score pour l'équipe de France. Après une course de plusieurs mètres balle au pied, Theo Hernandez distribue au numéro 10 qui recombine avec lui dans la surface et trompe Kasper Schmeichel. Malheureusement, la joie est de courte durée puisque les Bleus se déconcentrent et se font rattraper au score 7 minutes plus tard par les Danois.
Ça ne refroidit pas les Français, qui continuent de pousser et c'est encore une fois le Parisien qui remet la France devant en s'offrant un doublé.KingsleyComan travaille à droite et lance Antoine Griezmann dont le centre est parfaitement repris par Kylian Mbappé, qui surgi dans le dos de Rasmus Nissen Kristensen. Ce sera le dernier but du match, les Bleus obtiennent leurs tickets pour la prochaine étape de la compétition.
Grâce à son doublé, Kylian Mbappé rentre un peu plus dans l'histoire. En inscrivant ses 30e et 31e buts en équipe de France, il égale Zinedine Zidane à la 7e place des meilleurs buteurs de la sélection. Il dépasse ainsi Just Fontaine et Jean-Pierre Papin, à 23 ans et 340 jours. Aucun autre Bleu n'avait dépassé les 16 de David Trezeguet au même âge. Avec ses 7 buts en Coupe du Monde, il dépasse déjà Thierry Henry le 2e meilleur buteur des Bleus dans le tournoi avec 6 réalisations.
L’Albiceleste de Léo Messi souffle enfin
Après une défaite plus qu’inattendue face à l’Arabie Saoudite d’Hervé Renard pour leur premier match de poule, l’Argentine ainsi que Léo Messi était attendu au tournant pour ce derby Sud-Américain, opposant le Mexique à l’Argentine, au stade Lusail à Doha.
Une mi-temps sans réel fait de jeu marquant que ce soit du côté argentin ou du côté mexicain. En effet, jusqu’à l’heure de jeu, la rencontre s’est soldée par le plus faible taux d’occasion franche de tout le tournoi. Pire encore, les deux équipes n’ont tiré que 9 fois au but, le pire total de la compétition.
Les coéquipiers de La Pulga ont néanmoins su bien rebondir, avec notamment une prise de responsabilité de notre Parisien qui enverra une frappe du gauche imparable à la 64e minute, but qui va permettre de débloquer le match. Le septuple Ballon d’Or délivrera une passe décisive à la 84e pour son coéquipier Enzo Fernandez. À noter que dans l’histoire du tournoi Lionel Messi est le joueur le plus jeune, mais aussi le joueur le plus âgé ayant marqué et effectué une passe décisive dans le même match de Coupe du Monde. C’était face à la Serbie en 2006 à 18 ans et 357 jours et contre le Mexique en 2022 a 35 ans et 155 jours. Longévité.
L'Espagne de Soler et Sarabia freinée par l'Allemagne
C’est LE choc de cette deuxième journée de phase de groupes de cette Coupe du Monde, l’Espagne affronte l’Allemagne dans un match décisif. Si aucun Parisien n’est aligné pour débuter la rencontre, Pablo Sarabia et Carlos Soler se tiennent prêts sur le banc espagnol.
La première période tourne à l’avantage de la Roja qui impose son style. La plus grosse occasion de cette mi-temps arrive néanmoins dans les pieds allemands. Sur un coup-franc à la 40e minute, Antonio Rüdiger reprend le ballon de la tête et l’envoie au fond des filets. Hors-jeu, l’arbitre renvoie les 22 joueurs aux vestiaires sur un match nul. Dans l’obligation de ne pas repartir à zéro après la défaite face au Japon, les Allemands vont appuyer sur la deuxième. Mais la force espagnole ne freine pas et Alvaro Morata bat Manuel Neuer et ouvre le score. L’Allemagne pousse et son coach, Hansi Flick fait les changements payants. Juste après la 80e minute, Niclas Fullkrug, attaquant du Werder Brême, égalise.
Fin du match, Pablo Sarabia et Carlos Soler sont donc premiers de leur groupe, mais ne sont pas encore assurés d’être qualifiés pour les huitièmes de finale. Le dernier match face à un Japon imprévisible se dessine décisif pour assurer la suite de la compétition.
Achraf Hakimi marque l'histoire du Maroc face à la Belgique
Achraf Hakimi et ses coéquipiers ont pris rendez-vous avec l’histoire. Après un premier match nul face au finaliste de l’édition de 2018, le Maroc s’est mesuré à la Belgique. Titulaire sur son côté droit, le latéral Parisien peut compter sur Hakim Ziyech, en grande forme, pour faire évoluer le jeu.
Le match démarre, les hommes de Walid Regragui montrent très vite qu’ils ne sont pas venus faire de la figuration. La première période, assez équilibrée, tourne tout de même du côté de la nation africaine qui se voit même refuser un but sur un hors-jeu juste avant la pause. Le match reprend à la 45e minute sur une égalité. Les Marocains poussent et s’imposent. La Belgique, méconnaissable et impuissante, lâche les armes à la 73e minute. Romain Saiss trompe Courtois sur coup-franc direct, le Maroc prend l’avantage. Aucune réponse en face. Kevin De Bruyne et les siens se taisent et subissent. Trop fort, les Lions de l’Atlas enfoncent les Diables Rouge en toute fin de match. Le peuple marocain peut enfin rugir, ils tiennent leur première victoire en Coupe du Monde depuis 1998.
L’image de la soirée revient au moment de joie et fierté entre Achraf Hakimi et sa maman au coup de sifflet final. Un match de haut niveau de la part de notre défenseur qui remporte 7 duels sur 8 au cours de la rencontre. Indispensable sur son côté, notre numéro 2 est un véritable partisan de la belle partie marocaine. Il partage donc la première place avec la Croatie, avec 4 points. À condition de ne pas perdre, le prochain match face au Canada, déjà éliminé, est déjà synonyme de fête.
Keylor Navas gardien de la surprise de la semaine
La compétition avait très mal commencé pour notre deuxième gardien. Violemment secoué, 7-0 par l'Espagne, le Costa Rica se mesure au Japon, vainqueur de l'Allemagne en première journée.
Dans une rencontre où tout était réuni pour favoriser l'adversaire du Parisien, c'est une première période plutôt réussie pour l'équipe d'Amérique. Une organisation et un collectif qui vient bloquer le jeu japonais et qui libère des espaces. Les seuls 3 tirs pendant les 45 premières minutes ne permettent pas d'ouvrir le score, mais les Costariciens peuvent espérer. La seconde période ne va pas répondre aux espoirs. Les Japonnais, déterminés, prennent le contrôle du ballon et poussent pour garder leur avance au classement. Il faudra donc un énorme KeylorNavas pour garder le match nul en seconde mi-temps. Le mur Navas sauve 3 ballons de buts et réalise 2 arrêts dans la surface. Une opposition récompensée par l'impensable pour les fans de statistiques.KeysherFuller, attaquant des Ticos, donne l'avantage à son équipe à la 81e minute. Une victoire surprenante, mais déméritée par un Costa Rica fort sur ses appuis défensifs.
Le Costa Rica passe donc devant l'Allemagne et prend la troisième place. Si le dernier match face à l'Espagne s'annonce compliqué, nous pouvons témoigner l'importance d'un gardien de cette envergure dans un match. Tout n'est pas perdu.
La Seleção de Marquinhos et Neymar Jr aussi qualifiée
Après une victoire 1-0 face à la Suisse de Xhaka au Stadium 974 a Doha, la Seleção de nos Parisiens valide son ticket pour les huitièmes de cette coupe du monde 2022
Notre capitaine Marquinhos a brillé face à la Suisse, grâce à une belle solidité défensive affichée par la charnière brésilienne avec notre ancien capitaine, O Monstro, Thiago Silva. Durant le match, l'adversaire n'inquiète pas vraiment Alisson Becker. Grâce à la charnière qui se connaît bien, les Suisses ont tiré 4 fois au but, sans jamais cadrer la moindre frappe.
Offensivement, c'est assez faible avec un but marqué par le milieu défensif Casemiro d’une superbe reprise de volley à la 83e minute. Un but qui permettra de débloquer ce match. Cependant, un manque de fantaisie qui fait que le Brésil est reconnu mondialement était présent, ceci peut s’expliquer par l’absence de Neymar Jr, qui depuis le début de saison affiche une superbe forme avec le Paris Saint-Germain et la sélection brésilienne. Blessé après un contact rugueux face à la Serbie, Ney n'a pas pu nous partager sa magie dans ce match fermé. Dans une formation basse, la Suisse a su verrouiller le jeu pendant plus de 80 minutes, empêchant les génies brésiliens de construire les attaques.
Dans un manque de créativité, le Brésil devra retrouver des couleurs face au Cameroun pour pouvoir réaliser le 3 sur 3 et encore asseoir sa domination sur le groupe G.
Clap de fin pour Mendes, le Portugal fait le minimum
Belle rencontre pour terminer cette seconde journée de phase de groupe. Le Portugal de Danilo Pereira et de Nuno Mendes retrouve, comme en 2018, l'Uruguay de l'ancien parisien, EdinsonCavani. Dans le 11 de départ, Nuno Mendes à l'honneur de ses premières minutes en Coupe du Monde, pendant que Danilo, blessé aux côtes, restera à l'infirmerie jusqu'à la fin de la première partie de la compétition.
La première période ne marquera pas les esprits. Une grosse occasion pour l'Uruguay à la 32e minute, rien de plus. Un match assez ouvert pour les Portugais qui se procurent plusieurs occasions, mais rien de dangereux. C'est à hauteur de pelouse que le grand événement de cette mi-temps intervient. Le crack parisien, Nuno Mendes, se retrouve allongé au sol, la main sur la cuisse. Il se relève quelques minutes plus tard, en pleure, obligé de laisser sa place à Raphael Guerreiro. Une blessure qui tombe mal, au début de la compétition, et pour son premier match de mondial. L'arbitre siffle la fin du premier acte, les deux équipes restent sans but.
Reprise du match, et tout nouveau visage. Le Portugal revient conquérant et s'occupe du ballon. Un jeu plus engagé, plus collectif, plus précis, qui sera récompensé à la 54e minute. Bruno Fernandes envoie un centre à direction de Cristiano Ronaldo dans la surface, qui ne trouve personne, mais qui termine son vol dans les filets. Un but qui va définitivement réveiller les acteurs. Les actions se multiplient des deux côtés, et c'est en toute fin de match que les Portugais obtiennent le but du break. Main de Jose Gimenez, penalty ! Ronaldo sortit entre temps, c'est Bruno Fernandes qui s'offre son doublé. Fin du match, 2-0, le Portugal est officiellement qualifié pour la suite de la Coupe du Monde.
Le Portugal remporte son deuxième match, se qualifie, mais nos deux parisiens rejoignent le banc des blessés. On espère rien de grave pour Nuno Mendes, en attendant de retrouver Danilo Pereira pour les matchs à élimination directe.
