Neymar, Messi et CUP, le point de non-retour ?
Les liens entre les membres de la grande famille du PSG ne sont pas toujours au beau-fixe. Dernièrement, c'est la relation entre le Collectif Ultra Parisien et Neymar et Leo Messi qui brûle. Entre symbole et reconnaissance, retour sur une liaison dangereuse avec les supporters.
Le mercredi 11 janvier dernier, les Rouge & Bleu s'offrent Angers dans le cadre de la 18e journée de championnat. Ce qu’on retient de cette rencontre, malgré la victoire peu reluisante, c’est qu’une nouvelle fois, Messi et Neymar ont refusé de venir saluer les supporters à la fin du match. Une déclinaison qui provoque un émoi pour certains, et un soutien pour d’autres.

Après l’échec cuisant face au Real Madrid en 1/8e de finale de Ligue des Champions la saison dernière, le CUP a montré son hostilité envers Messi et Neymar lors des matchs suivants. Frustré, exaspéré de revoir des Parisiens se liquéfier dans les grands rendez-vous, les ultras parisiens ont accueilli d’une énorme bronca les stars sur le terrain. En plus des hués, le Brésilien et l’Argentin ont subi des insultes envers eux et leurs familles. Depuis ces événements, aucun d’eux ne daigne aller communier avec le CUP après les rencontres. Une situation que certains ne comprennent pas, quand d’autres défendent nos Sud-Américains. Mais alors ? À qui la faute ?
Une question de symbole
En réalité, il n’est pas question de savoir qui doit faire le premier pas, qui doit s’excuser, mais de comprendre les raisons de cette hostilité qu’à subi Leo et Ney Ce ne sont pas les hommes, ni les joueurs qui ont été conspués, c’est le symbole qu’il représente. Le symbole d’une politique de stars de l’Etat Major. Ramos aussi a subi des critiques, derrière cette bronca, il y a la colère de voir le club patauger dans une politique qui n’a pas de sens. Les joueurs doivent le savoir et le comprendre, leur talent n’est pas remis en cause. Le vrai problème ne vient pas de nos deux meneurs, le problème est de voir QSI construire un effectif pour son Soft Power. Le manque de cohérence dans l’effectif, une gestion sportive plus que douteuse. Toute cette frustration est ressortie sur l’Argentin et le numéro 10 ce jour-là.